De retour au festival après avoir volé un maximum de serviettes au motel en prévision du retour au bercail, je fais un détour au Convention Center pour me dégoter un horaire (j’ai perdu le mien en chemin, honte à moi). Après avoir vu l’endroit fourmiller de promoteurs, d’artistes, de pique-assiettes, de scribouillards, mais surtout de mélomanes, c’était plutôt « zen » de constater le calme après la tempête alors que quelques employés s’affairaient à démonter les stands et jeter les magazines et journaux promotionnels aux ordures (bonjour le recyclage).
Premier arrêt : le Parrish où se tient une soirée organisée par Ninja Tune. J’y allais pour finalement voir une prestation de Bleubird. Natif de la Floride, ce chaînon manquant entre Séba (de Gatineau) et Busdriver commence à se faire une belle jambe à Montréal et je voulais voir le phénomène à l’oeuvre. En bref : textes recherchés, bonnes rythmiques, beaucoup de charisme et d’humour, pas trop de tergiversations, bon début de soirée.
Après une heure et des poussières d’attente, je me faufile finalement près d’un haut-parleur pour la formation étoile de Team Love (un label affilié à Conor Oberst). Après le concert à saveur tropicale livré à la Sala Rossa de Montréal il y a quelques mois, le collectif abondait cette fois dans la stylistique fête foraine avec leurs ballons, leurs brillants et leur joie de vivre habituelle. En dépit de quelques pépins techniques (à moins que le « feed back» soit un choix artistique du preneur de son, ne sait-on jamais), l’orchestre a mis le feu aux poudres. Momemtum qui allait malheureusement disparaître lors de la performance de The Pipettes (déjà handicapée par le putain de CD de Bright Eyes joué sur « repeat» entre les « sets») Nouveau « hit band» (voire « one hit wonder ») à l’approche vaguement « fifties», le trio n’accroche pas en dépit de ses chorégraphies, harmonies et blagues sûrement répétées ad nauseam. Inspiré par cette prestation sur le pilote automatique, je décrisse donc en première vitesse (oh, oh, oh).
En route vers la salle ou se tiendra le « show» d’Au Revoir Simone, j’arrête au bar ou L.O.E. devait se produire. J’arrive évidemment trop tard, mais je reste pour Prototypes. La dernière fois que j’ai vu le quatuor français, c’était en prestation à mon émission de radio alors je suis évidemment rester sur le cul de constater l’ampleur que le groupe peut prendre sur une scène devant un public étonnamment chaleureux envers le groupe parisien. Au moment où mon appareil photo rend l’âme, je décide que ma couverture du SXSW se termine aussi.
En attendant, quelques prix :
Meilleur concert : Bonde Do Role, haut la main.
Meilleure entrevue : ex aequo: Creature et Lesbians On Exstasy.
Citations de Léo : « Je me crosse avec un oreiller par-dessus pour pas que le “tit Jésus puisse me voir. » « Mange de la marde avec une cuillère en plastique! » — Léo (après quelques bières, c’est hilarant j’vous dis).
Pour consulter les photos, allez sur mon portfolio Flickr… ou cliquez plus bas, c’est votre choix!
Pelo (pas d’accents icitte, stil in Texas, je suis desolee),
Mon nom de groupe prefere ici : Get Cape. Wear Cape. Fly.
A bientot.
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Je suis jalouse que tu aies vu Tilly and the Wall (manquée aussi à Iceland Airwaves) et Bonde do role (parce que le party mad Decent a été busté à 11pm)… je me suis tappé The Fratellis, pas par choix mais parce que je dégrisais en attendant Malajube et tu n’as rien manqué. Leurs singles poppy sont l’fun mais je crois qu’ils ont fait un set simili-acoustique… (genre que leur batteur a sûrement manqué son avion).
Je jalouse Annie Q d’être encore dans la ville ou ma voix est restée.
Le retour à la réalité est dûr ce matin!
xxx Anne-Marie